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Une spécificité des B/L parmi les CPGE littéraires est la présence d'un enseignement de mathématiques. Le niveau à atteindre est élevé, le programme étant comparable à celui de mathématiques appliquées des classes préparatoires économiques et commerciales générales (ECG) ou celui de BCPST (maths sup bio-véto). L’horaire hebdomadaire est inférieur car il n'y a pas d'informatique en B/L. Les outils mathématiques sont mobilisés dans le cadre du cours de sciences économiques et sociales. Cette classe s’adresse donc aux bacheliers généraux avec spécialité mathématiques, qui y sont majoritaires, et aux bacheliers généraux qui ont suivi l'option mathématiques complémentaires. Ces derniers doivent être motivés pour rattraper leur retard dans cette matière.
En outre, le tronc commun de la filière comporte de l’histoire contemporaine, de l’économie, des sciences sociales, de la littérature française, de la philosophie et une langue vivante. En plus de ce tronc commun, chaque étudiant choisit une option entre la civilisation en langue étrangère, la géographie, le latin ou le grec ancien. Les étudiants qui se spécialisent en langue vivante bénéficient de 6 heures de LV1 par semaine afin d’approfondir l’étude de l’histoire et de la culture des pays dont ils étudient la langue. Le tableau suivant donne les horaires en hypokhâgne. |
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En plus des cours, un devoir sur table de 6 heures (sauf pour les mathématiques et les langues anciennes, 4 heures) est organisé tous les samedi matin dans l’optique de la préparation aux écrits des concours. Par ailleurs, les étudiants passent régulièrement des interrogations orales (ou “colles”) qui permettent un entraînement aux épreuves orales et un suivi individuel de l’apprentissage : une par quinzaine en mathématiques, une toutes les trois semaines en SES, une par trimestre dans les matières littéraires. Une filière n’est pas qu’une juxtaposition de disciplines, et la B/L possède de ce point de vue une cohérence et une identité forte. Les programmes en hypokhâgne et la khâgne B/L permettent de s’ouvrir aux multiples débats intellectuels des sociétés contemporaines, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux ou esthétiques, ces dimensions étant souvent liées. Par exemple, l’enseignement des langues est tourné vers l’étude de la civilisation, et non vers la littérature étrangère comme en A/L, ce qui produit des synergies avec les cours d’histoire contemporaine, de philosophie et de sciences économiques et sociales. |
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